Palmarès de l’année du
Guide Gourmand
PUDLO PARIS 2017
Paris, reine du monde
N’écoutez pas ceux qui vous disent que « Paris n’est plus Paris »… Les pleureuses ont tort. Qu’ils soient critique gastronome patenté ou président des USA. Au contraire, Paris n’a jamais été aussi riche, belle, gourmande que ces temps-ci.
La crise, quelle crise ? On en parle depuis si longtemps qu’elle a bon dos. Les attentats ? On ne les oublie pas, mais la queue s’allonge devant une pâtisserie historique comme Angélina sous les arcades de la rue de Rivoli. Le Ritz a rouvert en grandes pompes l’été dernier avec le talentueux Nicolas Sale aux fourneaux. Les jeunes pâtissiers chics, souvent formés dans les palaces, ouvrent des boutiques avec un incroyable succès, tel Yann Couvreur, qui faisait le plein devant le métro Goncourt, dès les premières heures de son inauguration.
Paris reste une fête, on le clamait l’an passé. Mais Paris est d’abord un modèle, un exemple, un symbole, un drapeau. Reine de la gastronomie mondiale, la capitale française abonde en jeunes créatifs de haut niveau. Prenez David Toutain, notre chef de l’année, Akrame au come-back retentissant, Laurent Magnin, un moins de 30 ans, formé chez Violier, qui éclate dans le 18e, sans omettre David Bizet, qui se révèle, à l’Orangerie du George V.
On en oublierait presque tous nos promus, les Gousset, les Rigothier, les Sedefdjian. En citer c’est en oublier. Dans tous les quartiers de Paris, les talents abondent. Un restaurant s’appelle Sourire dans le 13e, un autre se nomme La Vie dans le 2e. Et c’est Paris, qui vit et qui sourit. Un Américain à Paris, comme Daniel Rose, donne des leçons de cuisine française à l’ancienne (chez la Vieille, à la Bourse et la Vie) et on applaudit.
Les artisans sont pareillement témoins de la bonne santé de Paris la gourmande : boulangers, pâtissier, chocolatier, poissonnier, chercheur de miel. Les sommeliers qui conjuguent leur art au féminin, telle l’argentine Paz Levinson chez Virtus ou l’alsacienne Caroline Furstoss chez JF Piège, nous ravissent aussi. Comme ces belles tables étrangères, qui jouent la cuisine grecque (les sœurs Nikolaou) ou italienne (Denny Imbroisi) avec un talent rare et un enthousiasme qui fait plaisir.
La 27e édition de ce guide le clame : Paris reste une immense table d’hôte que le monde entier nous envie. Soyons fiers de cette capitale unique, dont le symbole n’est pas seulement la Tour Eiffel, mais un appétit unique, français, insatiable. Vive Paris, reine de la cuisine du monde !
Gilles Pudlowski
Cuisinier de l’année
David Toutain
David Toutain, 7e
> voir la page
Révélation de l’année
David Bizet
L’Orangerie, 8e
> voir la page
Come back de l’année
Akrame Benallal
Akrame, 8e
> voir la page
Evénement de l’année
Nicolas Sale
La Table de l’Espadon, 1er
> voir la page
Rapport qualité-prix
de l’année
Daniel Rose
Chez la Vieille « Adrienne », 1er
> voir la page
Table étrangère
de l’année
Maria et Dina Nikolaou
Evi Evane, 6e
> voir la page
Table étrangère
de l’année
Denny Imbroisi
IDA, 15e
> voir la page
Jeune chef de l’année
Laurent Magnin
L’Arcane, 18e
> voir la page
Sommelière de l’année
Caroline Furstoss
Jean-François Piège
« Le Grand Restaurant », 8e
> voir la page
Sommelière de l’année
Paz Levinson
Virtus, 12e
> voir la page
Boulanger de l’année
Anis Bouabsa
« Au Duc de la Chapelle », 18e
> voir la page
Boulangers de l’année
Thierry Marx et Joël Defives
Thierry Marx la Boulangerie, 8e
> voir la page
Chocolatière de l’année
Alexia Santini
Maison Chaudun, 7e
> voir la page
Chercheur de miel de l’année
Alexandre Stern
Alexandre Stern, 8e
> voir la page
Pâtissier de l’année
Yann Couvreur
Yann Couvreur, 10e
> voir la page
Poissonnier de l’année
Christophe Hierax
La Vendéenne, 16e
> voir la page